Vendredi 8 février 2008 à 17:16

Lui dire que si elle ne mangeait plus, ou si peu, c'est parce que des cailloux prenaient toute la place dans son ventre.
Qu'elle se réveillait chaque jour avec l'impression de mâcher du gravier, qu'elle n'avait pas encore ouvert les yeux, que déjà, elle étouffait.
Que déjà le monde qui l'entourait n'avait plus aucune importance et que chaque nouvelle journée était comme un poids impossible à soulever.


Tant qu'on est en train de couler, on ne peut rien tenter et il faut attendre de toucher le fond pour donner ce petit coup de talon salutaire qui, seul, permet de remonter à la surface...


C'est juste que j'ai un problème de voltage...je ne sais pas comment dire...J'ai souvent l'impression qu'il me manque un bouton...Tu sais, un truc pour régler le volume...Je vais toujours trop loin dans un sens ou dans un autre...
Quand je bois, je bois trop, quand je fume, je me bousille, quand j'aime, je perd la raison et quand je travaille, je me tue...


- Qu'est ce qu'elle sait faire ?
- Rien. Mais tu verras, elle le fait bien.
D'aussi loin qu'il se souvienne, il n'avait jamais envisager la mort comme un problème bien sérieux. Une contrariété supplémentaire tout au plus...Et encore...Puisqu'il ne serait plus là pour en pâtir, quelle importance, vraiment ?


Ce que j'ai lu, c'est que si t'es pas dans le rang, si t'arrives pas à être ce que l'on attend de toi, tu souffres. Tu souffres comme une bête et à la fin tu crèves.


Se râcler les bottes sur la tête de sa fille lui procurait un grand réconfort.


T'étais pas encore né que c'était déjà du n'importe quoi ta vie alors pourquoi ça changerait maintenant ?





Vendredi 8 février 2008 à 17:04

Trop lourd à porter pour une seule personne
Juste envie de partager
Mais cette putain d'impossibilité à parler
Bordel
Envie de dire des gros mots
Envie de lui dire quelque mots
Refus de s'écouter soi même
Autodestruction massive
Ras-le-bol de mes sautes d'humeur
Et de cette boule au ventre
Juste envie de pouvoir crier
Sans vous désorienter
Ce n'est pas que je ne veux plus de vous
C'est simplement que je veux plus
Toujours envie de ce que je n'ai pas...


Je n'écrit pas ça pour être comprise
Juste parce que pour l'instant je n'ai pas trouvé d'autre solution que d'écrire pour me soulager...


Dimanche 3 février 2008 à 15:56

Ouahhh

Juste me laisser le temps de reprendre mon souffle

Parce qu'en général quand il y a Johnny à l'écran, j'oublie de respirer...

Mais là, en plus, c'est Johnny ET Tim Burton, alors sans faire la groupie je dirais juste que c'est un peu comme si tu mangeais dans un resto 4 étoiles tout en écoutant ton disque préféré le soir de ton mariage avec quelqu'un que tu adores, et tous tes amis autour...

J'en fait trop ?

En fait, ça m'enerverait presque, tant de talent réunis en un seul homme, parce qu'en plus, il chante bien ce con !

Et puis, c'était juste un bon moment quoi... !

Avis aux amateurs, mais pas de Johnny, je sais que je suis la seule...hum !!

Dimanche 3 février 2008 à 15:40

Il était une fois une soirée étrange...

Arrivée au hasard d'un appart avec beaucoup d'inconnus et l'impression d'être en trop...

Puis du monde connus enfin, et puis changement d'étage, beaucoup plus nombreux, beaucoup plus de raisons de rester.

Interdit de fumer dedans...tout le monde sort, sauf nous, parce qu'on fume pas, et puis on s'en fou on a de la musique... et quelle musique...

GALA, PINGU, 113, CARLOS, THIERRY HASARD et j'en passe et des meilleurs...

Et puis descente à l'étage, discution étrange à propos d'ours blanc, puis le miracle de la pomme de terre passée au micro-onde plus de 8 minutes...chips à venir !!

En fin de compte, soirée fort sympathique et quelques phrases magiques...

"Ecouter Thierry Hasard, ça rééquilibre le monde"

"Le big-bang : les ours blanc"

"Si tu tombe deux fois sur un bout d'os dans du gruyère rapé, c'est que t'es con !"

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants...(ah bon ? mais qui ?)

Jeudi 31 janvier 2008 à 18:36

Elle, mourrait d'un accident. En traversant la route par exemple. Quelque chose qui ne sert à rien, à personne. Au moins sa mort aurait-elle l'inutilité de sa vie. On pourrait y voir une certaine cohérence, à défaut d'y déceler un peu de beauté. Mais la cohérence reste une maigre consolation.


Pendant le dinner, ils discutèrent de ce dont il faut discuter pour que l'on finisse sans pudeur dans un lit. Les reliques de la civilisation. Faire le raffiné, le doux, l'intelligent. Je déteste mon époque.


Amélie est malade, elle a des cernes, elle est faible, triste,  prête à s'écrouler, et il sait qu'il en est responsable. Il l'a poussée jusque dans ces zônes morbides où il peut l'aimer pleinement. Il comprend qu'il la détruit petit à petit, et qu'elle se laissera faire.



Puis, prince, tu viens l'embrasser pour la délivrer du sommeil, elle ouvre les yeux, belle, et à nouveau tu la déteste d'exister : conte moderne.


Tu prends conscience que tu ne l'aimes jamais autant qu'absente, et les larmes te viennent même aux yeux.

La dépouille gisante des illusions, les promenades solitaires, les indécisions à outrance, la fascination de l'infini, la vie qui se déroule sans nous et qui nous abandonnera là, les tragédies bas de gamme, les cris sans voix, les ciels sans étoiles, les brûlures au ventre et la sensation de n'y pouvoir rien, le délice du sommeil - le délice de la mort.






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