J'avais envie de le voir mais sans plus, j'ai laissé le temps passer, puis on m'en a parlé, "c'est un film qui retourne le bide"...et ça, ça m'a redonné envie, parce que ce genre de film, qui provoque de grandes émotions, qui dénoncent et qui montrent, ça me plait.
Alors peut être que je m'étais trop préparée, peut être que je m'attendais à tellement pire, peut être que j'ai mal regardé... En touc cas mon ventre est ressortit dans le bon sens.
Alors peut être que je m'étais trop préparée, peut être que je m'attendais à tellement pire, peut être que j'ai mal regardé... En touc cas mon ventre est ressortit dans le bon sens.
Oui, je reconnais l'importance de ce film, de ce dont il parle : la possible facilité de revenir à un régime totalitarisme. Il y a de la violence, de l'extrême et de la peur... Mais on voit assez vite où le réalisateur veut en venir, la montée en puissance est trop rapide (le film se passe sur 6 jours) et finalement pas si concrète (quelques autocollants, des railleries et des chemises blanches, pas de quoi crier au loup selon moi).
La dernière scène est tout de même assez forte, même si pour moi elle aurait pu/dû l'être encore plus...
Un film intéressant malgré tout, qui pose une question pas négligeable. Il m'a manqué un peu de puissance, et peut être qu'il vaut mieux ne pas savoir à quoi s'attendre en allant voir ce genre de film...
Le film le dit lui-même: «on sait que la dictature c'est mal [...]». Le film ne critique pas le fascisme, Gansel ne vise pas le fascisme (on sait très bien que c'est pas bien), mais la société. C'est ce que dit le prof à la fin qui est important: il dit que tout le monde s'est laissé avoir, alors que six jours plus tôt tout le monde croyait que les gens seraient capables d'éviter la mise en place d'une dictature.
Pour ça le film est quand même assez fort. Voilà, fallait que je réagisse.