Mercredi 26 août 2009 à 11:55

Au supermarché, je choisi à coup sûr la mauvaise file d'attente, celle qui n'avance pas, parce que soudain la vendeuse arrête son service ou qu'un client paie avec toute sa petite monnaie. Déjà gamin, lorsqu'un professeur interrogeait au hasard, le premier nom qui lui venait était presque chaque fois le mien.

Une conspiration des imbéciles et des crétins pour m'entraver ainsi que tant d'autres dans mon cas. Pour non seulement nous faire perdre notre patience, nous voler un temps important de notre vie, mais aussi prendre à travers nous, contre nous, leur revanche, leur minuscule, leur liliputienne revanche sur toutes leurs frustrations.

Le con, voilà l'ennemi !

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Convaincu mais confus, contrit et content à la fois, confit un peu aussi, contrarié surtout... Encore aujourd'hui le contrecoup, le contechoc, devrais-je dire, de cette considérable constatation me consterne. Comment n'y avais-je pas songé plus tôt ? Les cons ! Que de conjonctures incongrues, que de contretemps contre-productifs et autres contrevérités malheureuses pour en arriver là ! Confondant ! Inconcevable ! Confronté à ce constat si évident, j'aurai volontiers congratulé Larivière, pour son concours concluant, et fêté de concert avec elle la consécration de mon combat. Je me consolais en pensant qu'on se confronte toujours au concret avec de comprendre le concept.
 

Comme vous pouvez le voir, je suis un sérial killer de bonne volonté.

Le con-joint, qui partage la vie de l'autre et finit par la lui pourrir ; le con-sanguin, qui s'ennerve pour un oui ou pour un non, surtout quand son interlocuteur est une femme ou fait trois tête de moins que lui, car le con-sanguin est rarement un con fort ; le con fraternel, celui qui vous prend en affection et ne vous lâche plus, gentil mais très vite pesant ; le con disciple, celui qui a trouvé un maître, ne jure que par lui, et n'a de cesse de vous convertir à sa vision ; assez proche de ce dernier, le con vecteur, qui propage la rumeur et les on-dit ; le con citoyen, qui trie ses ordures avec méticulosité, allant jusqu'à laver ses pots de yaourt avant de les jeter ; le con tracté, très répandu celui-là, qui s'ennerve au volant ; le con casseur, qui sévit surtout dans les banlieues. Celui dont c'est héréditaire (le con génital), celui qui reste égal à lui-même quelle que soit la situation (le con stable), celui qui bat tous les records (le con sidérant ou le con primé), et enfin celui qui est guéri (le con vaincu).
 

A bas la connerie !

Mort au cons !


Par glandeur-rockmantique le Mercredi 26 août 2009 à 14:34
Drôle. =)
Dig dig dondong morts aux cons ! (Oui, ça me fait penser à la chanson des Amis de ta Femme).
 

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