Samedi 9 janvier 2010 à 18:39

Qui m`avait fait cette piqûre ? Moi-même, parce que sans anesthésie je n`aurais pas tenu le coup ?
Je n`étais pas seulement anesthésié dans la salle d`audience, au point d`affronter la vue d`Hanna comme si ca avait été un autre qui l`avait aimée et désirée, quelqu`un que j`aurais bien connu mais qui n`étais pas moi.
Tout le reste du temps aussi, j`étais debout à côté de moi et je me regardais : à l`université, en famille, avec mes amis,je fonctionnais mais intérieurement je ne participais à rien.

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Nous ne devons pas nous immaginer comprendre ce qui est inconcevable ;
nous n`avons pas le droit de comparer ce qui échappe à toute comparaison ;
nous n`avons pas le droit de questionner, car celui qui le fait, même s`il ne met pas les atrocités en doute,
en fait néanmoins un objet de communication, au lieu de les prendre comme une chose devant laquelle
on ne peut que s`imposer le silence de l`horreur, de la honte et de la culpabilité.

Mercredi 30 décembre 2009 à 18:56

Il est de ces films dont on entend pas ou peu parler, mais qui vous attire quand même. Il est de ces films dont vous penser avoir saisi l`histoire et deviné les péripéties et qui vous surprennent quand même. Il est des films dont vous avez peur qu`ils vous ennuient et qui vous effraient. Il est des films que vous ne savez même pas comment décrire.

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La route est tout cela à la fois.


Dans un monde post-apocalyptique un homme et son fils tente d`aller vers le Sud des Etats-Unis, en essayant de rester en vie le plus longtemps possible. Voilà le résumé le plus complet de l`histoire que vous pourrez trouver. Et pourtant à travers ces quelques mots se cachent de l`aventure, du suspens, de l`émotion, de l`horreur même, de la souffrance, de l`amour. Et la survie, pièce principale du film.
Pour peut qu`on accepte de voyager avec eux, on vit le film avec une grande intensité. 
Et finalement parfois on en demande pas plus.

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Une grande mention spéciale aux acteurs, Viggo Mortensen d`abord, criant de vérité, de force et de faiblesse, Kodi Smit-McPhee surtout, qui donne à cet enfant une vraie dimension émotionnelle, ce qui reste assez rare au cinéma.



Mercredi 30 décembre 2009 à 18:37

Un grand spectacle. Voilà les premiers mots qui me viennent à l`esprit pour décrire ce film, cette épopée...

Il y a de l`aventure, de l`action, de l`amour, de l`humour, des paysages magnifiques, des gentils et des méchants, des avions qui explosent, du fantastique, des scientifiques et des militaires, des chefs de clans et des successions...

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Rien de bien nouveau en somme... et bien c`est là que ca devient intéressant justement... il y a une grande originalité dans ce film :

James Cameron réussit à créer un univers parallèle où les hommes sont bleus et géants, un peu magiques aussi. Où les fleurs réagissent au contact de la peau, ou les arbres comprennent tout, où les montagnes défient la gravité et où chacun nait deux fois. Et bien plus encore.

Il y a du Seigneur des Anneaux là-dedans, du Tarzan aussi, un petit bout de Terminator et certainement d`autres encore. Ceux qui diront le contraire sont de mauvaise foi ! Mais si on accepte l`idée que les concepts scénaristiques ne sont pas révolutionnaires, on peut se laisser porter du côté des Na`vi et voyager avec eux dans un monde si complet qu`on a envie d`y croire, et d`y rester... le temps d`un deuxième visionnage...

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Il y a tant de choses qui ont été dites sur ce film que mes mots semblent superflu, s`il y a une seule chose à dire c`est ALLEZ-Y ! Courez-y ! En 3-D (ou pas), seul (ou accompagné), de bonne (ou de mauvaise humeur), en V.O. (ou pas). Bref, peut importe vos gouts en matière de cinéma, Avatar mérite d`être vu et laissera une trace tellement importante dans l`histoire du cinéma qu`il vaut mieux ne pas passer à côté !


En bref, du grand art, pour tout le monde et surtout pour ceux qui savent "voir"...



Jeudi 5 novembre 2009 à 11:36

Depuis que je suis sortie de la salle je chante les chansons en boucle et je revois les images dans ma tete.



Et je me dis surtout qu'on a perdu quelque chose. Ce spectacle promettait d'etre grand. Pas grand facon "j'ai plein d'argent et je le montre" comme certains savent si bien le faire. Grand parce qu'il a toujours su trouver des idees originales, fabriquer du reve pour nous, pauvres humains.
Parce que non, ce n'etait pas vraiment un humain. Il etait immensement talentueux et doue dans le spectacle, mais pour le reste il vivait sur sa planete. Et franchement je m'en fou pas mal ! Tout ce que je vois c'est un mec qui fait tout pour creer un show a la hauteur, qui s'attache au moindre detail pour que tout soit parfait. Et au final ca l'aurait ete.

 

Quand tous ses danseurs repetent leurs mouvements a la perfection, lui les vit et les re-invente. Comme si c'etait sa maniere normale de bouger. Et sa voix n'est peut etre pas aussi puissante qu'elle a pu l'etre mais quand il veut il sait tres bien s'en servir pour faire vivre un public, meme si celui-ci ne se compose que de techniciens. Et c'est sa force, faire le spectacle tout le temps, creer continuellement et le faire avec tellement de naturel qu'on est oblige de le reconnaitre.



J'ai toujours aime Michael et j'aimerai toujours sa musique. Peut importe qu'on en fasse des tonnes autour de sa mort, peut importe qu'il ait eu un comportement limite, peut importe son physique. J'ai juste envie de retenir de lui tout son talent, toutes ses chansons avec lesquelles j'ai grandit, et de le remercier pour savoir me redonner le sourire n'importe quand, juste a l'ecoute de la premiere note de ''Beat it".

Peu de chanteurs le font. Aucun en fait.

 

Mercredi 2 septembre 2009 à 8:20

Il était presque toujours de bonne humeur, le reste du temps il dormait.

 

Elles chantaient une ronde toute ronde et la dansaient en triangle.

- Pourquoi sont-ils si méprisant ? Ce n'est pas tellement bien de travailler.
- On leur a dit que c'est bien. En général on trouve ça bien. En fait, personne ne le pense. On le fait par habitude et pour ne pas y penser, justement.

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Pour faire un oeuf, il faut une poule, mais une fois qu'on a la poule, on peut avoir des tas d'oeufs. Il vaut donc mieux commencer par la poule.
 


Les gens perdent leur temps à vivre, alors il ne leur en reste plus pour travailler.

 

- Ca ne peut pas toujours aller bien.
- Mais ça pourrait ne pas aller toujours mal.
On se rappelle beaucoup mieux les bons moments, alors à quoi servent les mauvais ?



(Quelle horreur ce livre, je suis vraiment passée à côté, je me demande même comment ça peut être culte à ce point)

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